EPISCLERITE

EPISCLERITE

EPISCLERITE

  • L’épisclérite est une inflammation auto-limitée, récurrente, idiopathique du tissu épiscléral qui ne menace pas la vision. L’examen montre une rougeur localisée au niveau scléral avec des signes fonctionnels (irritation, larmoiement). Le diagnostic est clinique. Le traitement est symptomatique


 

  • L’épisclérite se manifeste chez les jeunes adultes, plus fréquemment chez la femme. Elle est habituellement idiopathique; mais elle peut être associée à des maladies du tissu conjonctif et rarement de graves maladies systémiques.

    Une légère irritation se produit. Parfois, une tache rouge vif juste sous la conjonctive bulbaire apparaît (épisclérite simple). On peut également noter un nodule rouge et œdémateux (épisclérite nodulaire). La conjonctive palpébrale est normale.

    L’épisclérite se distingue de la conjonctivite du fait d’une rougeur très localisée du globe et d’un aspect très caractéristique. Elle se distingue d’une sclérite par l’absence de photophobie, et une douleur sévère.

    Ce trouble est auto-limité, et un bilan diagnostique des troubles systémiques n’est pas systématiquement justifié. Un corticostéroïde topique (p. ex., acétate de prednisolone à 1% en gouttes  pendant 5 j, progressivement réduit sur 3 semaines, ou une dexaméthasone sans conservateur) ou un AINS oral sont habituellement prescrits. Les corticostéroïdes sont  prescrits par un ophtalmologiste. Les vasoconstricteurs topiques (p. ex., tétrahydrozoline) sont facultatifs.